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La Paix est « un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle correspond aussi à un idéal social et politique ». |
C’est en décembre 2000 que le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 1325 reconnaissant pour la première fois la contribution essentielle des femmes à la prévention et au règlement des conflits.
Il y a donc seulement à peine 20 ans qu’un document formel et légal issu du Conseil de sécurité impose aux différentes parties d’un conflit de respecter le droit des femmes et de soutenir leur participation aux négociations de paix et à la reconstruction post-conflit.
Les raisons d’un tel retard tiennent sans doute au fait que le rôle des femmes a souvent et longtemps été associé au seul espace domestique et conjugal et à la fonction maternelle.
Il leur a fallu passer outre l’idéologie les concernant, faire fi de l’inégalité entre les sexes et des rapports de force au travail pour s’engager dans les différents combats que chacune a souhaité mener.
Quelques soient les causes qu’elles ont choisies de défendre, et quelle que soit leur situation personnelle, les femmes agissent, ne serait-ce qu’en continuant de jouer leur rôle de protectrices et gardiennes de la famille. Mais, pour cela elles sont, dans bien des cas, amenées à sortir de la sphère qui est traditionnellement la leur.
Elles interviennent ainsi dans nombres de domaines comme l’éducation, la production économique, la sécurité, l’environnement, la justice … et s’impliquent dans le militantisme politique.
Et pour que les personnes ne soient pas en conflit, pour que les rapports entre les citoyens soient calmes, pour éviter les troubles, les violences, pour permettre un développement économique prospère et tout ce qui en découle : culture, éducation, activité… pour éviter les guerres, véritables chaos qui entravent tout développement de quelque nature qu’il soit ; elles se battent.
De la dérision à la chanson, du militantisme à la grève du sexe, elles utilisent des armes qui sont très souvent le reflet de leur personnalité, de leur passion, des opportunités qui s’offrent à elles ou qu’elles saisissent et grâce auxquelles parfois elles surprennent.
Fort heureusement certaines n’auront pas attendu que leur soit reconnu un quelconque droit officiel pour œuvrer à la construction de la paix, les portraits que vous découvrirez en suivant ce lien, sauront, à n’en pas douter, vous en convaincre.
Nous saluons les femmes qui, faisant montre d’une telle résilience, ont, à nos yeux, les qualités que l’on prête volontiers à de vraies Muzes.
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