Muze

Balance ta muze #4

 

Ce n’est pas parce que cinquante ans après sa mort elle reste une des actrices les plus connues que Marilyn Monroe me fascine.

Je lui trouve un charme touchant et une volonté remarquable.

Malgré une enfance difficile, Marilyn s’est rapidement fixé l’objectif de devenir une star.

Elle s’en est donné les moyens en étudiant à l’Université de Californie tout en posant comme modèle pour subvenir à ses besoins, puis en suivant les cours célèbres de Lee Strasberg.

 

Et, bien que titubant dans une vie chaotique notamment sur le plan personnel, elle ne lâcha jamais le but qu’elle s’était fixé.

En créant le « diptyque Marilyn » Andy Warhol nous rappelle que, malgré le côté superficiel qu’elle inspirait, il existait une vraie femme derrière son image dupliquée.

 

D’autres, comme elle, n’ont jamais abandonné ce qu’elles avaient ou s’étaient promis d’atteindre et se sont rappelées, à chaque étape de leur vie, cet engagement qui les a toujours guidés.

« Vous ne me faites pas peur, pas peur du tout. J’ai survécu à pire que vous, vous n’êtes que des SS aux petits pieds. » Lorsque Simone Veil hurle cette phrase à la face des députés qui l’insultent lors de la défense de la loi pour la dépénalisation de l’avortement en 1974, c’est l’essence même de son engagement qui jaillit. La loi est promulguée le 17 janvier 1975.

Surnommée la petite sœur des chiffonniers ou petite sœur des pauvres, Sœur Emmanuelle a consacré sa vie aux plus démunis.

Sa robe bleue, ses baskets et son habitude de tutoyer sans distinction les grands et les moins grands de ce monde, ne l’ont pas empêché de transmettre un message de solidarité par-delà les religions.

L’instinct maternel, le port du voile, la GPA… La philosophe Elisabeth Badinter pense les droits des femmes et le féminisme depuis ses premiers ouvrages. Quitte parfois à déranger.

Depuis la fin des années 80, elle dénonce le port du voile, puis de la burqa, dans l’espace public, au nom de la laïcité.

Ses prises de position qui ne sont pas toujours acceptées au cours de débats sur ces thèmes qui divisent les féministes.

 

Quelles que soient les motivations, toutes plus variées qu’elles puissent être les unes que les autres, il ne faut jamais baisser les bras.

Il faut toujours honorer la promesse que l’on s’est faite.

Ayons la volonté et nous serons toutes des Muzes !