Ce mois-ci, c’est au tour de Lamia, Directrice Conseil en Relation Publics de « Balancer sa Muze » !
Comme beaucoup d’autres de ma génération, j’ai été bouleversée par le film « Gorilles dans la brume » qui raconte l’histoire de la première célèbre primatologue Dian Fossey.
Une femme intuitive et courageuse dont la passion pour les grands singes lui coûtera la vie. Son acharnement à sauver les gorilles force l’admiration : pas seulement pour toutes ces années passées à les étudier mais aussi pour son combat face à l’incompréhension et à la violence des hommes. Une quête qu’elle a menée malgré tous ces obstacles car son but, finalement, était certes de préserver les grands singes mais aussi l’humanité. |
Avez-vous remarqué que les plus grands primatologues sont des femmes ? Après Dian Fossey, d’autres ont suivi comme la britannique Jane Goodall, la canadienne Biruté Galdikas et plus près de nous la française Sabrina Krief.
Elles ont toutes cette relation d’affection, presque maternelle envers les primates. Peut-être voient-elles dans leurs yeux la candeur perdue, l’état le plus brut de l’homme ?
J’ai eu la chance, un jour, de rencontrer Sabrina Krief, une primatologue française travaillant au Museum national d’Histoire Naturelle. Elle était venue apprendre aux enfants d’une école maternelle quelles étaient les espèces de grands singes – gorilles, bonobos, orang-outang, chimpanzés – et pourquoi il fallait les sauvegarder.
Sabrina Krief consacre une grande partie de sa vie à étudier le comportement des grands singes en Ouganda.
Récemment, elle a remarqué que certains singes développaient des malformations physiques. Ses recherches l’ont mené jusqu’à un petit village à proximité de la forêt. Les singes venaient se servir dans les cultures de maïs discrètement la nuit, or les villageois utilisaient des engrais chimiques encore en circulation en Afrique, et pourtant interdits en Europe. Les enfants du village ont développé les mêmes malformations que les singes. L’intervention de Sabrina Krief a ainsi permis de révéler au grand jour cette situation dramatique.
Nous sommes un tout. Sauver les singes, c’est sauver les hommes. Les femmes, on le voit à travers ces portraits inspirants, ont un rôle majeur dans la sauvegarde de l’humanité. |